Le prix concerne les photographes professionnels souhaitant devenir photojournalistes comme les étudiants diplômés des écoles photo ou des Beaux-Arts. Il est ouvert aux photographes francophones de toutes nationalités et permet à des photographes d’acquérir des compétences complémentaires dans le domaine du traitement de l’information.
Eléonora Strano fait de la photo depuis l’âge de huit ans. Elle réside alors à St Pierre et Miquelon et dit avoir été marquée par la rudesse des gens des îles, « comme un écho à celle du climat ». Cette première expérience la poussera à s’interroger ensuite sur « l’humain et ses tourments », sur la manière dont les individus « éprouvent leur relation à la communauté ». _ Depuis lors Eléonora photographie le monde au travers de ses voyages, de ses rencontres et de sa relation aux autres. Elle souhaite aujourd’hui enrichir son regard et sa pratique photographique de véritables connaissances journalistiques. _ Sa sincérité, l’originalité de son travail ainsi que sa volonté de construire un nouveau parcours professionnel ont touché et convaincu le jury. _ Eleonora a 28 ans. Elle vit et travaille à Bangkok et rejoindra la formation de photojournaliste de l’emi en décembre. _ La remise officielle du prix aura lieu en novembre à Paris. Le Tremplin photo exige des candidats d’avoir au préalable un réel niveau de connaissance en photographie, un intérêt certain pour l’information et une bonne connaissance de l’actualité. _ Pour participer, les candidats doivent présenter trois séries de travaux photographiques accompagnées chacune d’un texte de présentation, le synopsis d’un projet photographique et une lettre de motivation. Les pré-sélections auront lieu les 10 et 11 juin 2009. Dans un contexte général difficile, où le métier de photojournaliste en pleine mutation tend vers une nécessaire diversification des compétences, le Tremplin photo s’engage aux côtés des jeunes photographes. En créant ce prix, les partenaires ont souhaité offrir à un(e) photographe les moyens de répondre à cinq des exigences du métier : être sérieusement préparé aux techniques et aux arcanes du métier, posséder un bon équipement, pouvoir montrer ses images, les publier et se confronter à l’avis des professionnels. La dotation Le prix comprend une formation de 6 mois au photojournalisme à l’Emi, un équipement numérique Nikon complet offert par Objectif Bastille, une exposition à la Maison des photographes organisée par FreeLens, une parution dans Réponses photo et un parrainage d’un an par l’ANI. La remise du prix se fait à Paris en présence de la presse et des professionnels de l’image. _ Valeur globale du prix : 18 500 euros.