Isabelle Hégron fait partie de la promotion 2022-2023 de la formation certifiante Responsable communication – Stratégies et pratiques de communication pour l’économie sociale et solidaire. Quelques mois après la fin de son cursus, nous avons souhaité lui poser quelques questions.
– Quels sont les atouts/spécificités de la formation que tu as suivie ?
La formation de Responsable de communication ESS de l’EMI est à ma connaissance la seule formation longue et qualifiante en Ile-de-France exclusivement dédiée à l’ESS.
C’est une école sous statut coopératif, déjà engagée dans ce secteur. L’équipe pédagogique et les intervenants de la formation sont des professionnels en exercice dans des organisations d’intérêt public. On y bénéficie donc de tout un réseau d’experts de l’ESS.
La formation alterne cours théoriques et mise en pratique : 3 stratégies de communication à livrer pour 3 associations, plus un stage en entreprise de 5 semaines. Cette immersion immédiate dans le secteur est un véritable atout pour enrichir son CV et se confronter à la réalité du terrain associatif.
– À quels besoins cela a répondu pour toi ?
Trouver une formation qualifiante qui corresponde aux critères de Pôle emploi pour être financé et indemnisé réduit considérablement le choix des organismes. En 2022, le CELSA et l’Université Paris-Est Créteil proposaient des formations qui abordent l’ESS. Mais, sans formation universitaire (j’ai un diplôme des Beaux-Arts), l’accès au concours d’entrée était un parcours du combattant avec des chances de réussite très minces. Alors qu’on parle d’évolution professionnelle, mes plus de 25 ans d’expérience dans la communication comme Directrice Artistique n’étaient pas prises en compte.
L’EMI, c’est une école à taille humaine. J’ai pu parler tout de suite avec le directeur, mon bagage professionnel a été reconnu, mes motivations entendues et j’ai pu m’inscrire aux tests.
Les cours théoriques collent à l’actualité, ils donnent une vision très actuelle du secteur de l’ESS et des enjeux de la communication d’intérêt général. Les mises en pratique permettent de « digérer » cette masse d’information. L’école promet d’être opérationnel à l’issue de la formation : c’est vrai !
– Pendant la formation, quel moment t’a le plus marquée ?
Pas de moment particulier, mais la rencontre avec certaines associations : la détermination, la ténacité, l’énergie humaine pour défendre une cause, valent toutes les batteries du monde !