Julie Wolsztynski est vidéaste et auteure photographe indépendante, basée en Ile de France (Versailles).
Ses compétences incluent : Réalisation | Cadre | Montage | Enseignement.
Formée à Paris en photographie et en journalisme vidéo, Julie apporte sa contribution technique, éditoriale et artistique à une variété de projets.

Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment de vos recherches de formation ?
Pourquoi avoir choisi l’EMI ?

Je rentrais de trois années à l’étranger et je cherchais un moyen de me « former à la vidéo », le projet était simple dans ma tête, je voulais apprendre un métier et travailler. J’avais déjà un background dans l’image et je venais d’achever des formations assez basiques en montage vidéo et en journalisme mais j’en voulais plus. J’étais en auto-financement, avec un fort besoin de trouver ma voie donc j’étais très motivée.
En tant que futurs stagiaires, on a pas mal de choix entre les différentes écoles, les durées, les programmes… Celui de l’EMI me convenait car il répondait dans le fond et dans la forme à mes attentes. Il était complet, bien rythmé et surtout suffisamment long pour me sentir en confiance dans l’acquisition de mes nouvelles aptitudes au travail. Mais je pense que ce qui déclenche le choix, en fin de compte, se joue ailleurs. Pour moi, cela a été une question de confiance. J’ai tout de suite senti que je serais encadrée humainement, techniquement et pédagogiquement. C’est drôle, je me souviens très bien de la réunion Portes Ouvertes (des mois avant le début de la formation…), j’étais impressionnée, angoissée et en même temps j’avais envie que la formation démarre directement. C’était très révélateur !

La formation que vous avez suivie a-t-elle répondu à vos attentes ?

Oui et je le mesure aujourd’hui quand je me retourne sur ces 5 dernières années de travail. J’étais venue pour professionnaliser une envie et me former mais j’ai le sentiment de m’être nourrie plus que cela. Le marché du travail nous demande, dans le domaine de la production audiovisuelle, comme dans d’autres domaines, d’être de vrais couteaux-suisses. Évidemment, on ne peut pas sortir de formation en sachant tout faire à niveau d’expert. Mais ce que j’ai aimé, dans ce parcours de formation c’est qu’on nous a donné confiance en nous en nous transmettant un mode de pensée, un raisonnement pour nous permettre de nous adapter aux innombrables situations qu’on rencontre dans le travail. On a eu d’excellents formateurs, avec les deux pieds dans le monde du travail et ça, ça permet de vraiment se préparer !

Le stage pratique a-t-il été formateur et pour quelles raisons ?

J’ai suivi un stage dans un contexte un peu particulier car il s’agissait de fournir du contenu vidéo pour une entité qui n’en avait jamais eu, donc tout était à faire et c’était très motivant. Le stage, c’était aussi de la mise en pratique intense, plein de tournages, de films à monter, des objectifs de diffusion, des impératifs à respecter, un premier commanditaire … et puis les premières galères aussi. C’était très formateur et j’en garde un très bon souvenir.

Comment et quel type de travail avez-vous trouvé à l’issue de la formation ?

Je travaille en freelance depuis la sortie de la formation. D’abord au sein d’une coopérative puis – quand je me suis sentie prête – en auto-entrepreneur. Je construis, tourne et monte des projets audiovisuels. Souvent, je fais tout toute seule. D’autres fois, je suis appelée juste sur un poste de la chaine de production. Mes clients vont des « grands comptes » aux PME en passant par des projets plus sociaux, plus créatifs et j’adore cette diversité. Le centre de formation est le premier réseau d’un stagiaire et l’EMI a clairement soufflé dans mes voiles au début de mon activité. Ensuite, ça a été une réaction en chaine, une mission en entrainant une autre.

Quel est la nature du lien qui vous relie à l’EMI (camarades de promo, intervenants, etc.) ?

C’est un endroit vers lequel je sais que je peux toujours me tourner et c’est aussi un formidable vivier de talents quand on cherche un profil pour collaborer. J’y ai aussi tissé des liens professionnels et amicaux.
Après avoir fait confiance à l’EMI pour ma formation, c’est l’EMI qui m’a, à son tour, fait confiance en me proposant d’intervenir sur différents modules.
Former là où j’ai été formée, transmettre ce qui m’a été transmis en y ajoutant mon expérience professionnelle est un réel plaisir et je pense qu’avoir été stagiaire à l’EMI avant d’y intervenir me permet de savoir exactement ce que vivent les nouveaux venus et, je l’espère, ce dont ils ont le plus besoin pour se lancer à leur tour…

 

https://www.instagram.com/juliewolsztynski/

La filière vidéo à l’émi