L’école des métiers de l’information a décidé d’adhérer au Synofdes*, syndicat national des organismes de formation de l’économie sociale. Il s’agit, pour l’équipe de la coopérative de formation qu’est l’émi, de s’associer aux autres organismes qui partagent les mêmes valeurs sociales et humanistes. A l’heure où on assiste, tel que l’a déclaré Thierry Teboul, directeur de l’AFDAS, à une totale « marchandisation » de la formation professionnelle, faire alliance avec d’autres entrepreneurs et employeurs dont l’objectif n’est pas le profit, mais l’utilité sociale est décisif.
Journaliste, graphiste, éditeur ou communicant ne sont pas perçus par les décideurs comme des métiers « en tension ». En former ne serait donc d’aucune importance. Au-delà du fait que les stagiaires qui sortent de l’émi trouvent très majoritairement du travail, comme l’attestent les rapports que nous faisons à l’Etat… il n’empêche qu’une profession qui n’accueille pas les jeunes générations serait sur le point de disparaître.
Que deviendrait une société sans journalistes, sans graphistes, sans photographes et sans éditeurs ?