Livres-Hebdo revient cette semaine sur la tribune publiée il y a quelques jours dans Le Monde par l’agent littéraire Pierre Astier. Dans cette tribune qui fait grand bruit Pierre Astier regrette que la francophonie soit « un grand désert éditorial » causé selon lui par une domination impérialiste exercée par l’édition Française.
Livres Hebdo :
« La francophonie est malheureusement un grand désert éditorial avec un centre hypertrophié« , estime l’agent littéraire Pierre Astier dans une tribune publiée mardi 13 février dans Le Monde. Son texte fait suite au refus d’Alain Mabanckou de participer, aux côtés de Leïla Slimani, aux travaux engagés autour de la francophonie.
Dans une lettre ouverte publiée en janvier dernier dans BibliObs, l’auteur de Mémoires de porc-épic (Le Seuil), lauréat du Renaudot 2006, expliquait notamment son refus par une perception de la francophonie « comme la continuation de la politique étrangère de la France dans ses anciennes colonies« .
Dans sa tribune, Pierre Astier va plus loin en dénonçant une « centralisation sans partage » et une appropriation de « tous les droits d’auteurs francophones » par les éditeurs français qui privilégient une « exportation coûteuse » et privent ainsi les pays francophones de « leurs écrivains les plus emblématiques« .
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Agent littéraire, Pierre Astier travaille avec des éditeurs à travers le monde entier. Cofondateur avec Laure Pécher de l’Agence littéraire Astier-Pécher, il intervient régulièrement dans la formation » Éditeur de livres imprimés et numériques » de l’émi.